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mercredi 16 juillet 2008

J'ai testé pour vous...


UNE BALADE ESTIVALE

Qui n’a pas rêvé de pouvoir jouir des merveilles du monde sans pour autant effectuer trois fois le tour de notre belle planète bleue. Cette année encore, ce rêve est en parti exaucé grâce au festival « Balade Estivale » organisé par l’association l’AFPAN « l’Or Vert » en marge du 12ème Festival International de la photo animalière et de nature, qui se déroulera les 20, 21, 22 et 23 novembre 2008.

Les amoureux de la photo et de la nature vont pouvoir découvrir à travers un parcours de 16 villes et villages, un best-of des expositions qui ont fait le succès des 11 derniers festivals de Montier-en-Der. Par le talent, la pugnacité et la patience d’hommes et des femmes passionnés, vous allez pouvoir vous immerger dans de somptueux paysages allant de la Haute-Marne au Kirghizistan, ou encore vous immiscer dans l’intimité des animaux de la Mongolie ou au sein de la parade des grues cendrées, si nombreuses à venir séjourner près du lac du Der.

Alors pour les impatients et pour les curieux qui souhaiteraient effectuer une session de rattrapage, voici l’alléchant programme de cette "Balade Estivale" qui se déroulera jusqu’au 15 septembre (toutes les expositions sont gratuites).

Programme*

- Montier- en- Der. L’exposition « Mongolie sauvage, du Gobi à l’Altaï » d’Eric DRAGESCO se tiendra à l’Office de Tourisme. Renommée pour ses immenses paysages et ses bergers nomades, la Mongolie regorge de merveilles naturelles méconnues et très peu photographiées. Eric DRAGESCO vous invite à découvrir un pays splendide et sa faune très diversifiée adaptée à des conditions extrêmes.

- Saint-Dizier. L’Espace Camille Claudel accueille la sublime exposition « Les Faux de Verzy » de Katia COLLINET tandis que le Club Léo Lagrange présente les « Résultats du Concours Hongrois 2006 » de la NATUR’ART Society Of Hungarian Nature Photography.

- Joinville. La bibliothèque municipale héberge l’exposition « Les écrits du vent » de Hans SILVESTER.

- Chaumont. « Les Silos » offre un autre regard sur la Haute-Marne avec l’exposition d’Eric GIRARDOT « Nature de Haute-Marne ».

- Braucourt. L’Institution Interdépartementale des Barrages-Réservoirs du Bassin de la Seine (IIBRBS) expose sur la Presqu’île de Champaubert les meilleurs clichés du « Concours international de photo nature 2005 »

- Châlons-en-Champagne. L’Hôtel de Région met en lumière le « Concours international de photo nature 2007 ».

- Reims. Double prise pour la ville des Sacres. L’office de Tourisme reçoit « La migration des grues cendrées » d’Alain BALTHAZARD, Pascal BOURGUIGNON, Rémy COURSEAUX, Jean-Pierre FORMET, Michel & Vincent MUNIER et Franck RENARD. Tandis que le parc de Champagne sera le théâtre de la célèbre exposition « La Terre vue du ciel » de Yann ARTHUS-BERTRAND.

- Vitry-le-François. L’Hôtel de Ville héberge en tandem « La migration des grues cendrées » (extérieur) et « Nature au Kirghizistan, Tiens Shans : les montagnes célestes » de Sylvestre POPINET et Christel FREIDEL.

- Troyes. Le Muséum d’Histoire naturelle sera « A l’affût des oiseaux » pour l’exposition du même nom de Bence MATE.

- Bar-sur-Aube. La Médiathèque Albert Gabriel enchantera ces lecteurs et ces visiteurs par les « Merveilles printanières » de Joël JEUNE.

- Soulaines-Dhuys. La CPIE au Domaine de Saint-Victor s’offre un moment de détente avec les « Instants naturels 3 » de Jean-Louis DAUDIER.

- Charleville-Mézières. Le Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole de Saint-Laurent se met à l’heure scandinave avec l’exposition : « Suède sauvage » de Staffan WIDSTRAND

- Olizy-Primat. Le centre d'interprétation Nocturnia vous fera frissonner avec l’exposition intimiste sur « Les fourmis rousses des bois » de Patrice OLIVIER.

- Abbaye de Jovilliers. Dans un cadre majestueux, partez à la découverte de l’exposition « Arbres, sur les chemins de la liberté » de Denis BARRAU.

- Ligny-en-Barrois. L’office de Tourisme parcoure la « Vallée de Marne, vallée de vie : un objectif pour 2015 ». Une exposition de l’Agence de l’Eau Seine Normandie réunissant des photographies de Vincent Munier, Pascal Bourguignon et Katia Collinet.

- Nancy. A la Galerie Ecouter Voir, vous avez rendez-vous avec l’exposition « Atacama, désert d’altitude » de Serge BRUNIER. Au musée du Cinéma et de la Photographie de Saint-Nicolas-de-Port, c’est le meilleur du « Concours international de photo nature 2006 » qui vous attend.

Découverte

Cette année l’AFPAN "l’Or Vert" s’offre une aire de jeux régionale pour offrir un savant mélange de tourisme local agrémenté d’un splendide voyage autour des merveilles de la nature.

Emilie Gallois, chargée du suivi des expositions itinérantes à L’AFPAN « l’Or Vert », rappelle que pour toutes les personnes qui auront visité trois expositions dans trois départements différents, elles auront droit à une entrée demi-tarif au Festival International de la photo animalière et de nature du 20 au 23 novembre prochain. Et pour les plus curieux, si vous visitez une exposition dans chacun des six départements participant à l’opération c’est une entrée gratuite qui vous sera offerte. Ne boudez pas votre plaisir.

A travers cette "Balade Estivale", le festival de Montier-en-Der s’impose comme le festival haut-marnais qui dure, avant de se conclure en apothéose lors du troisième week-end de novembre.

Alors si vous ne savez pas encore comment agrémenter originalement vos vacances, quoi de plus agréable que de contempler les merveilles du monde naturel en parcourant les routes et le patrimoine de la Haute-Marne et de ses départements voisins.

BONNE ROUTE



*Renseignez-vous directement auprès des sites d'exposition pour connaître les dates et les heures d'ouverture
Liens : http://www.festiphoto-montier.org/
AFPAN "l'Or Vert" - 1 ter, avenue de Champagne - 52220 MONTIER-EN-DER
Tél. : +33 (0)3 25 55 72 84Fax : +33 (0)3 25 55 20 72
Chargé de communication et des relations presse : Stéphane Haezebrouck, stephane.afpan@orange.fr
Chargé du suivi des expositions itinérantes : Emilie Gallois,
emilie.afpan@orange.fr

mardi 13 mai 2008

J'ai testé pour vous...

Les bons mots haut-marnais des anciens

Publié par l’excellente maison d’édition le Coq à l’Âne, de mon ami Eric Poindron, le Recueil de beaux mots et expressions de la Champagne (Sandra ROTA, 2007) regorge de pastilles rafraîchissantes sur le « patois » haut-marnais.

Avant de vous mettre une bonne « tiaque » par des mots provenant d’un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître, arrêtons nous un instant sur la définition de « patois ».

Jargon de campagne, vestige d’une tradition orale disparue ou l’ensemble des mots incompréhensibles sortis de la bouche de mon tonton Michel ? Le patois, c’est un peu de tout cela à la fois.

Communément, il s’apparente à une manière de communiquer partagé par un groupe restreint de personne concentré sur un territoire. Souvent minoritaire, le patois se réinvente sans cesse et se transmet de génération en génération. En ancien français « patoier » signifie gesticuler ou agiter les mains. Une sorte de paroles des mains dont seuls les initiés pouvaient en saisir le sens.

Alors pour nous remettre dans les traces de nos aïeuls je vous invite, haut-marnais du nord, du sud, de l'est, de l'ouest ou d'ailleurs, à un quiz sur votre culture et sur votre phrasé qui n’a finalement rien à envier au Cht’i, bien au contraire !

Voici une liste d'expression dont il faudra tenter de retrouver le sens en commençant par celui des mots surlignés. Merci de me transmettre vos réponses par millions*.

- Agir à la bonne flanquette
- Le chien a mangé les bamboches de son maître
- Une mare pleine de cueurieute
- Faire guerlir les oignons
- Tomber à boucheton
- Le préposé à la photocopieuse est un vrai jacquendal
- Le voisin d’à côté est un feneuilloux
- Porter sa fille à la gaigueille
- Il a fait son vantadour toute la soirée
- Vous n’auriez pas un autre aigledon
- Emile est un soulon

Si la mise en bouche vous apparaît périlleuse, après quelques gargarismes et claquements de palais, la patois haut-marnais prend toute sa saveur d’antan. Hétérogène à travers tout le département, il n'en est pas moins une curiosité à revisiter quelque soit sa position géographique et son histoire locale.

Pour tout jeune homme ou toute jeune femme de moins de 17 ans, cela peut paraître impensable qu’un jour des haut-marnai(se)s aient pu parler de la sorte... Mais ne soyez pas trop surpris jeunes apprentis, il se murmure même qu'à une époque ils écrivaient les mots en entier.
Toutefois, gardons-nous de tout jugement hatif sur les jeunes générations et ne désespérons pas qu’un jour ils puissent se passioner pour la langue des anciens. N'espérons pas cependant qu’ils redécouvrent les auteurs de la Renaissance, juste qu’ils n’oublient pas que les années 20 ce n’était pas forcément le Moyen Âge.
Pour ma part si je ne communique plus avec ma petite cousine depuis 2003, c’est que nous attendons qu’un dictionnaire français-SMS(texto) soit publié. D’ici là on s’échange des images, c’est déjà pas si mal non ?

A vos commentaires

« Mironton ou Barjabule »

* Les vraies réponses de même que les réponses les plus étonnantes seront postées dans les prochaines semaines.

mardi 29 avril 2008

J'ai testé pour vous...


Etre Haut-Marnais

Naître en Haute-Marne ce n’est pas passer son temps à expliquer au quidam où se situe ce petit département de l’est de la France qui s’étend sur 6 211 Km² et abrite 186 500 habitants plus quelques touristes. C’est une histoire de découverte. Continuellement.


Tout d’abord c’est découvrir ces racines. Si par son découpage révolutionnaire, le département mélange de nombreuses cultures et de « pays » différents, nous cherchons à savoir si l’on est haut-marnais depuis 2 ou 10 générations. Ensuite, on s’identifie. Un bragard ce n’est pas un "gars" du Bassigny, un chaumontais ce n’est pas un bourbonnais. Le clivage nord-sud est d’ailleurs assez marquant. Finalement, peu nombreux seront ceux qui feront le tour de leur département au cours de leur vie. En Haute-Marne, on est rattaché à son village ou à sa ville. Et pendant assez longtemps, on ne se sent pas forcément un "Haut-Marnais". Cela vient avec le temps et l’éloignement parfois. La découverte de notre contrée vient aussi avec l’expérience. Elle se bonifie avec l’âge comme les meilleures pipes en bois.

La découverte c’est le regard sur un passé très riche. L’histoire engendrée par les femmes et les hommes qui ont fait ce territoire n’a de cesse de pousser la curiosité en avant. Aller savoir que les frères Goncourt sont du cru, que Voltaire dans une fuite effrénée a vécu une de ces plus belles histoires d’amour au château de Cirey-sur-Blaise, mais également que Diderot aimer à dire à propos de Langres qu’ « il est de ce pays », c’est construire sa culture commune. Un vieux voisin de mon grand-père disait toujours que les grands faits historiques ne doivent pas faire oublier les petites histoires qui construisent jour après jour notre culture locale.

En parcourant notre contrée, la découverte c’est percevoir les beautés de la nature sauvage et de la nature façonnée depuis des siècles par les mains habiles des paysans. Des vallées alluviales aux champs baignés de lumière en passant par les collines verdoyantes, la lecture du paysage compte pour beaucoup dans l’initiation. A chaque saison, un nouveau regard. A chaque coucher de soleil, un nouveau lendemain.

Si la Haute-Marne n’a pas d’identifiant aussi célèbre que les bretons, les ch’tis ou les corses, elle ne manque pas d’attraits et de particularités. Nos gens ont la passion de la terre et de la forêt, l'art de la coutellerie et de la table, l’hospitalité et la pudeur des sentiments. Découvrir c’est ainsi partager les savoirs faire nombreux et variés. De la vannerie à la fonte d’art, la Haute-Marne est une terre d’artisans. Si aujourd’hui ces savoirs n’ont plus l’essor d’antan et qu’ils font vivre moins de haut-marnais, nombreux sont ceux qui ont été préservés et transmis aux héritiers. Aujourd’hui, malgré l’exode des habitants et des vieilles industries, il est tant de redevenir des pionniers et de mettre en lumière qui sont ceux ou celles qui nous rendent fier de la Haute-Marne. Sans élitisme, ni populisme.

Découvrir c’est encore apprendre à parler le « haut-marnais ». Toutefois, qui se souvient de la signification de « cantibouèle », de « pagnotte » et d’une « apprette » doit probablement être aidé pour saisir le sens de l’écriture SMS. Et vice et versa.
Au regard de toutes ces richesses, nous nous devons de recevoir tous les curieux qui désireraient venir explorer la Haute-Marne. Je vous invite alors à faire goûter un "Langre" ou un "Idéal chaumontais" à votre belle famille languedocienne, à raconter l’histoire de vos aïeux à votre cousin vendéen et à partager vos curiosités avec vos amis auvergnats.

Pour concentrer cette manne de curiosités, rien de mieux qu’ordonner cela à travers un cabinet de curiosités. Pour les spécialistes ou les néophytes, les cabinets de curiosités furent très à la mode durant la Renaissance. A l'origine, les cabinets préfiguraient d’un classement du monde naturel et minéral. Art cultuel auprès de toutes les têtes couronnées du XVIe et XVIIe siècle, les cabinets de curiosités ont perduré à travers les ans et ont su se renouveller perpétuellement au gré de l'imagination des curieux.

Ce cabinet sera le vôtre. Haut-marnais ou visiteurs amis, n’hésitez pas à y apporter votre contribution en m'indiquant où porter mes yeux. Sans complaisance mais avec un regard lucide sur la Haute-Marne, je tacherais de vous faire (re) vivre ses curiosités et singularités à travers des objets, des histoires et des hommes. Soyons avides de savoir et pourvoyeurs de découverte. Soyons critiques mais pas censeurs. Soyons curieux et gardons les yeux grand ouvert...